mercredi 31 octobre 2012

Intégration des TIC en éducation

Un article nommé Les médias sociaux se taillent lentement une place à l'école est en ligne depuis deux jours sur le site de Radio-Canada. Son titre accrocheur a tout de suite capté mon attention, car depuis plusieurs mois, j'ai pris conscience que la majorité des élèves du secondaire ont des comptes Facebook. Devrait-on, en tant qu'enseignants ou futurs enseignants, se servir des médias sociaux en classe?

Personnellement, une fois que j'ai lu l'article en question, je me suis questionnée sur l'importance de l'utilisation des médias sociaux à l'école. Je crois que les enseignants ne devraient pas accepter des demandes d'amitié de leurs élèves. Tel que le mentionne Gabrielle Barkany, porte-parole de l'Ordre des enseignants de l'Ontario, « les élèves ne sont pas nos amis, ils sont nos élèves ». Toutefois, une fois que ces derniers ne sont plus à l'école et qu'ils poursuivent leurs études collégiales, les enseignants sont libres de faire ce qu'ils veulent... tout dépend  s'ils sont à l'aise ou non. Je soutiens aussi le fait que les enseignants ne devraient pas écrire trop d'informations personnelles sur les médias sociaux, car nos propos peuvent se transformer et porter atteinte à notre réputation. 

Après réflexion, je crois que l'utilisation de Facebook peut être favorable à l'école dans le sens où les enseignants peuvent créer un groupe et y ajouter leurs élèves. De cette façon, ces derniers vont pouvoir aller poser des questions à l'intérieur de ce groupe en dehors des heures de cours et même s'entraider entre eux. De plus, l'enseignant peut y déposer divers documents. Cependant, en tant que future enseignante, je n'irais pas plus loin que ces fonctions des médias sociaux en contexte scolaire. 

Peu importe si les médias sociaux se taillent une place à l'école, tout dépendra des enseignants qui les intégreront et des moyens qu'ils entreprendront pour le faire.  

mardi 30 octobre 2012

Expérience de stage

Lors de mon tout premier stage, j'ai eu à travailler avec les TIC. 

J'étais jumelée avec une enseignante qui enseigne à deux niveaux différents : troisième et cinquième secondaire. Mon enseignante associée utilisait le tableau interactif, aussi appelé tableau blanc, à chaque cours. En effet, elle montait à l'avance toutes ses pages comme on le ferait avec le logiciel PowerPoint. De cette façon, les élèves pouvaient voir l'ordre du jour au tableau à chaque début de cours. Ils voyaient tout ce qu'ils allaient faire durant la période. De plus, l'enseignante présentait plusieurs vidéos à ses élèves pour attirer leur attention. Souvent, ces vidéos étaient présentées en amorce de ses SAÉ. 

Quand ce fut à mon tour de prendre les groupes en charge, j'ai fait comme mon enseignante associée et j'ai utilisé le tableau interactif pour présenter l'ordre du jour aux élèves et pour assurer  le suivi de mes activités dans un même cours. De plus, j'ai présenté des vidéos musicaux, car nous travaillions la poésie en cinquième secondaire. Ce que j'ai le plus aimé avec le tableau blanc, c'est que nous avons pu analyser des poèmes en grand groupe et faire des marques directement au tableau. Les élèves participaient et venaient devant la classe avec moi. C'était super! Je crois que le fait que l'école secondaire La Concorde de Senneterre ait des tableaux interactifs dans toutes les classes vient faciliter l'apprentissage des élèves qui la fréquentent. Également, cette école a deux laboratoires informatiques où les enseignants peuvent amener leurs élèves pour travailler. Toutefois, je n'ai pas eu à y aller en stage, mais j'y suis déjà allée en période de suppléance. Les élèves ne sont pas agités, car ils adorent cela. Ils savent que s'ils ne sont pas sages, ils ne pourront plus avoir accès à ces laboratoires.

Je suis d'avis que les TIC aident à l'apprentissage, mais à dose modérée. Je continuerai probablement de suivre les traces de ma première enseignante associée qui utilisait autant les TIC que la méthode papier.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le fonctionnement du tableau interactif, vous pouvez explorer le diaporama téléchargeable sur ce site Internet : TBI (les fonctions du tableau blanc y sont expliquées). De plus,  vous pouvez visualiser ce court vidéo introduisant le tableau en question : 


Coup de coeur littéraire

Étant plus jeune, je n'aimais pas beaucoup la lecture, mais cette passion s'est vite développée au cours de mes études collégiales. J'aime tellement la lecture que j'ai voulu partager cette passion en faisant du bénévolat à la Bibliothèque municipale de Senneterre auprès du club de lecture ainsi qu'à l'heure du conte : deux projets qui me tiennent à coeur et qui donnent le goût à la lecture aux petits comme aux grands.

Même si je vieillis, je garde en souvenir une lecture qui m'a bouleversée, qui a transformé ma vision de la lecture : le roman Marie-Tempête de Dominique Demers. Ce roman jeunesse comprend Un hiver de tourmenteIls dansent dans la tempête et Les grands sapins ne meurent pas. Ce livre est de loin celui auquel je me suis le plus rattachée au cours de mon adolescence, et je crois pertinemment que toutes les jeunes filles devraient le lire que ce soit dans le cadre scolaire ou pour se divertir. Marie-Tempête traite de l'intensité du premier amour, de l'atrocité de la mort, de l'émerveillement de la maternité et de la cruauté de nos choix. Ce n'est pas un roman à l'eau de rose, et je crois que la réalité adolescente qui y est reflétée prend tout son sens quand on y fait la lecture. 

Ce qui est le plus drôle, c'est que j'ai choisi cette lecture par pur hasard en première secondaire dans mon cours de français pour faire un exposé oral. Je trouvais que le titre était mystérieux et que la couverture était très jolie... et voilà qu'après bientôt dix ans, je le place au premier rang de toutes mes lectures! Je le conseille aux adolescentes, aux jeunes femmes, aux mères, aux grands-mères... à toutes les femmes! 

J'espère qu'un jour j'aurai la chance de transmettre l'amour de ce roman à une jeune fille qui y trouvera tout ce que j'y ai trouvé.


Pour plus d'informations sur ce roman jeunesse, voici son résumé : Marie-Tempête

Vous aimez ce roman et vous voulez en savoir plus sur l'histoire de Marie-Lune? Lisez Pour rallumer les étoiles, la suite de Marie-Tempête.

mercredi 24 octobre 2012

Formulaire - Appréciation d'un livre

Bonjour!

Lors de mon cours d'informatique, j'ai découvert un nouveau logiciel pour créer des formulaires en ligne pour que mes futurs élèves puissent y répondre directement à la maison! Cette application est disponible sur Google Drive. Vous devez vous créer un compte si vous n'en avez pas et vous pourrez facilement utiliser ses diverses fonctions par la suite.

Voici donc un court formulaire sur l'appréciation d'un livre.

Cliquez ici : Formulaire

dimanche 21 octobre 2012

Compte rendu de lecture 3

Compte rendu sur l'article Troubles d'apprentissage : les technologies à la rescousse.

Dans l’article « Troubles d’apprentissage : les technologies à la rescousse », les auteurs expliquent ce qu’est un trouble d’apprentissage et plus précisément les moyens auxquels les élèves peuvent avoir recours pour contrer ce trouble.

Trouble d’apprentissage
D’abord, un trouble d’apprentissage se manifeste par un retard ou un déséquilibre en apprentissage et ne reflète aucunement le degré d’intelligence d’une personne. Environ 10 % de la population en sont atteints et ce problème persiste tout au long de leur vie. Que ce soit au niveau du comportement, de la concentration ou des difficultés dans certaines matières, les élèves atteints de ce trouble ne peuvent pas suivre le programme scolaire habituel, et c’est pourquoi ceux-ci ont des plans d’intervention spécialisés. Ces derniers contiennent diverses stratégies pour les aider à surmonter leurs difficultés. Voici quelques troubles d’apprentissage les plus fréquents : dyslexie, dysphasie, dyspraxie, trouble du traitement auditif, etc. Différents outils sont mis à la disposition des élèves qui ont ce problème pour favoriser leur réussite, les motiver davantage et augmenter leur estime personnelle.

Fonctions des aides technologiques
Les aides technologiques sont divisées en trois catégories distinctes : l’aide à la rédaction, l’aide à la correction et l’aide à la lecture en contexte d’écriture. Ces aides ont toutes trois des fonctions bien précises. En voici donc trois : il y a la synthèse vocale qui convertit un texte numérique en texte oral. De cette façon, l’élève en difficulté peut se concentrer sur la compréhension du texte ainsi qu’à sa structure et moins s’en faire avec l’écriture. Il y a aussi le correcteur orthographique qui consiste à analyser un texte pour y détecter et y corriger les fautes d’orthographe. Le logiciel fait des propositions aux élèves et ces derniers doivent faire preuve de jugement pour choisir les mots les plus appropriés. Également, il y a l’idéateur ou l’organisateur d’idées. Cette fonction aide à la rédaction et elle soutient les élèves en leur permettant d’organiser leurs idées dans des schémas et de les relier.  

Réflexion sur l’utilisation
Bien qu’il y ait plusieurs logiciels pouvant aider les élèves en troubles d’apprentissage, leur utilisation doit être adaptée et nécessaire. Premièrement, le choix d’une aide technologique sera fait lors du plan d’intervention de l’élève impliquant plusieurs intervenants (parents, enseignants, orthopédagogues, etc. Deuxièmement, il faut identifier le besoin et la situation de besoin. Par exemple, si un élève a de la difficulté à lire, l’aide requise ne sera pas la même que quelqu’un qui a de la difficulté à écrire un texte suivi et cohérent. Troisièmement, il faudra sélectionner l’aide appropriée au besoin de l’élève en question pour lui permettre de normaliser son apprentissage. Quatrièmement, le plan d’intervention sera précédé de plusieurs suivis pour évaluer l’efficacité des aides reçues. Il est important de se rappeler que l’utilisation des aides technologiques est par souci d’équité entre tous les élèves d’une même classe.

Finalement, en tant que future enseignante du français au secondaire, j’aurai certainement à travailler avec des élèves qui auront des troubles d’apprentissage. Dorénavant, je sais comment les aider grâce aux diverses aides technologiques. Tous les élèves méritent de bien comprendre et d’avoir tous les outils pour y arriver. Je pourrai utiliser régulièrement des logiciels tels que Word Q, Antidote et Inspiration. Mon principal défi sera probablement de faire comprendre aux élèves que ces logiciels d’aide sont comme un dictionnaire et une grammaire. Leurs utilisations peuvent être restreintes, mais il ne suffit qu’à bien les exploiter!



vendredi 21 septembre 2012

Compte rendu de lecture 2

Compte rendu sur l'article Bloguer pour enseigner et apprendre


Présentation de l’article
Dans son article, Bachand explique d’abord ce qu’est un blogue : un site Internet qui peut prendre la forme d’un journal de bord ou d’un journal intime regroupant différents billets publiés par son auteur. Ces derniers peuvent être composés de textes, d’images, de vidéos, etc. Ce qui est intéressant avec un blogue, c’est que les lecteurs peuvent automatiquement commenter les publications. Ensuite, l’auteur de cet article explique que la naissance des blogues n’est pas d’hier. En fait, les premiers blogues ont commencé à apparaître grâce à Blogger.com il y a plus de dix ans! De nos jours, des dizaines de millions d'Internautes utilisent les blogues que ce soit pour publier des articles ou en lire.

Charles-Antoine Bachand poursuit son article avec un exemple d’anatomie d’un blogue pour aider à mieux comprendre en quoi cela consiste. Il précise également qu’il est important de se rappeler qu’un blogue est personnel et qu’il peut varier d’une personne à une autre. L’auteur montre l’organisation du blogue Cégep en TIC en donnant les diverses fonctions du titre, des sous-titres, des outils de navigation et de recherche, des archives, des commentaires, etc. Également, Bachand expose quatre logiciels de création de blogue. Il y a d’abord Blogger qui s’avère être très populaire et simple à utiliser. Ensuite, Posterous est présenté comme étant rapide, facile et efficace. Les publications peuvent même être mises à jour grâce aux courriels. Toutefois, ce site est seulement en anglais. Puis, il y a WordPress qui est maintenant traduit en plusieurs langues et qui offre la gestion de plusieurs blogues à partir d’un seul logiciel. Enfin, DotClear est comparé à WordPress, mais il doit être installé sur un serveur. Il est simple, dynamique et a été entièrement développé par des francophones.

Par la suite, l’auteur développe les contextes pédagogiques propices à l’utilisation d’un blogue. Ce dernier ayant principalement la discussion et l’interactivité comme fonctions peut servir en environnement scolaire. L’enseignant peut utiliser un blogue pour partager ses réflexions, des liens et des travaux. Les élèves peuvent donc aller lui poser des questions ou lire les travaux de ses coéquipiers, par exemple. Le professeur peut aussi suggérer à ses élèves de se doter d’un blogue pour y déposer leurs créations. Ce blogue deviendra donc leur portfolio et amènera sans aucun doute de la motivation dans les travaux scolaires. De plus, l’utilisation d’un blogue peut aider à comprendre d’autres langues tant au niveau de la lecture ou de l’écriture et peut se rattacher à des exercices de métacognition. Aussi, le blogue peut servir de carnet de stage, de portfolio d’œuvres pour les artistes et de publier le journal disparu d’un personnage historique. Bref, bien des utilisations peuvent être exploitées!


Avantages
Brachand expose ensuite les avantages de l’application d’un blogue tant au niveau technique que pédagogique. En ce qui se rattache à l’aspect technique, il y a la facilité de publication, la communication asynchrone, la conservation des archives et l’intégration des technologies. De plus, le fait qu’un blogue soit un terrain neutre permet aux élèves de se sentir à l’aise, et ils peuvent devenir plus responsables quant à leurs publications. Concernant l’aspect pédagogique, le blogue sert à la formalisation des idées d’écriture et à la pratique réflexive. Également, c’est un excellent moyen de cheminement pour les élèves, car ils peuvent y voir leurs réalisations passées. Le blogue sert aussi à interagir avec les autres. Ses utilisateurs peuvent donc être lus et avoir des rétroactions sur leurs publications. En plus de développer la discussion et l’esprit critique, le blogue permet de travailler la compétence des TIC.


Conclusion
Finalement, l’utilisation d’un blogue s’avère être simple et efficace autant au niveau personnel que scolaire. En tant que future enseignante de français, je vais assurément me servir d’un blogue comme lieu d’échange à l’extérieur de l’école avec mes élèves : une façon de me contacter en tout temps… ou presque! Je crois qu’il serait intéressant de savoir s’il y a des enseignants qui utilisent fréquemment les blogues en contexte scolaire en Abitibi-Témiscamingue. 



mercredi 19 septembre 2012

Animons la lecture

Je deviens conteur

Site Internet : Lis avec moi

Ce site est un incontournable pour tous les enseignants. En fait, il propose une panoplie d'activités toutes aussi intéressantes les unes que les autres, et elles sont catégorisées selon les différents cycles scolaires. Personnellement, j'ai choisi celle qui est appelée « Je deviens conteur », car je trouve qu'elle incite les jeunes à la lecture. La plupart du temps, les élèves qui sont en première secondaire n'aiment pas les lectures imposées, car elles ont tendance à ne pas concorder avec leurs goûts. Cette activité leur permettra sans aucun doute de lire un conte qui les touche davantage. C'est à eux de choisir une lecture qui leur plaira. Dès lors, l'amour de la lecture pourra se développer et se reflétera assurément lorsqu'ils liront ce conte aux enfants.

Public : Secondaire – 1er cycle

Durée : - 1 période de 40 minutes pour l’écoute et la lecture d’un conte
                - 1 ou 2 périodes de 40 minutes pour préparer la présentation orale d’un conte
                - 20 minutes pour raconter le conte à un groupe d’enfants plus jeunes.


Résumé : Raconter est un art qui exige une bonne connaissance du texte et d’être à l’écoute de son auditoire. Cette activité vise à sensibiliser les jeunes à cette forme d’expression, à leur faire connaître un corpus de contes et les amener à partager ce plaisir avec d’autres en lisant un conte à des enfants plus jeunes.

Matériel : Une sélection de contes destinés aux enfants de la fin du primaire. Si possible des contes d’une culture spécifique: amérindienne, inuit, haïtienne, etc.


Étapes de l'activité


Amorce : À l’écoute d’un conte
  1. S’entendre avec un ou une enseignante du primaire qui recevra les conteurs dans sa classe.
  2. Lire à votre groupe le conte choisi.
  3. Recueillir leurs réactions : ont-ils apprécié, pourquoi?
  4. Faire ressortir les particularités de ce genre littéraire : formule d’introduction, le type de narrateur, les lieux, etc.
  5. Discuter de l’aspect oral et de la façon dont l’histoire est racontée.
Choix d’un conte, lecture individuelle et répétition
  1. Mettre à leur disposition les livres de votre sélection. Chaque élève en choisit un.
  2. Laisser 20 minutes pour lire individuellement et s’approprier le conte.
  3. Laisser 10 minutes pour réfléchir et prendre des notes sur la façon de présenter ce conte : ton de la voix, gestes, accessoires, etc.
  4. Pratiquer sa présentation orale du conte.
Lecture du conte à un groupe d’enfants
  1. Présenter son conte à un groupe d’enfants.
  2. De retour avec le groupe, comparer ses expériences de conteurs.

CONCEPTRICE : RENÉE LEBLANC